Prevenir des maladies

Traitement d’hiver

C’est un traitement fait au cours de l’hiver généralement courant janvier février lorsque la  taille et les bêchages sont terminés. Le but de ce traitement est de détruire les mousses, les lichens, les maladies, les œufs et les insectes qui hivernent sur l’arbre. Pulvériser d’abord de la Bouillie Bordelaise et ensuite un produit à base d’huiles de synthèse appelé   couramment « Huiles pour traitement d’hiver ». Il faut traiter la couronne, le tronc, et  au sol afin d’éliminer aussi les parasites tombées avec les feuilles. Ce traitement doit être fait par temps clair, sec, sans givre ni brouillard ni vent.

Traitement après floraison

Il n’est pas facile de déterminer le stade d’application optimal de traitement, chaque espèce fruitière fleurit à des époques différentes, et certains insectes sont sensibles pendant une durée limitée, quelques fois 2 à 5 jours. Bien souvent il s’agit d’éliminer plusieurs insectes à la fois, carpocapse, tordeuses, chenilles, altises, pucerons, etc. Toutefois on peut considérer qu’il faut prévoir un traitement fin avril ou début mai. Une pulvérisation efficace doit se faire en brume fine sur les fruits et sur le feuillage. Vaporisez de bas en haut, afin d’atteindre les 2 faces des feuilles.
Pour plus d’efficacité dans le cas de grosses infestations, la pulvérisation peut être renouvelée sous quinzaine, puis un mois plus tard.

En présence de chaleur et humidité, traitement contre la tavelure des  pommiers et poiriers, la cloque  du  pêcher  à  deux  semaines d’intervalle. Veiller aux attaques de pucerons, y ajouter un insecticide si nécessaire.
Fin mai, le papillon du carpocapse est actif en soirée et par temps chaud, on peut alors le traiter avec un insecticide approprié.

A la chute des feuilles en automne

Traiter avec un produit cuprique (bouillie Bordelaise). En effet la cicatrisation des plaies causées par le détachement de la feuille est une porte ouverte aux maladies.

Lorsque vous traitez veillez  à vous protéger : porter un masque, des gans et un vêtement imperméable.
Les produits phytosanitaires tout comme les médicaments doivent être employés, à la bonne dose et au bon moment.
Il faut suivre les préconisations d’utilisation sinon on n’atteint pas l’effet escompté. Une mauvaise utilisation peut entraîner des conséquences graves pour les plantes, pour l’environnement, et votre santé.

Comment reconnaître les accidents de végétation ?

Malgré tous les soins et traitements, et même en l’absence de tout parasite, des plantes peuvent présenter certaines anomalies :
­ – une croissance anormale,
­ – une décoloration du feuillage,
­- des fleurs mal formées,
­ – une production faible ou inutilisable.

Ces affections sont dues à un milieu ou à des conditions de culture défavorables : un sol inadapté, un mauvais drainage, de mauvaises conditions atmosphériques, un manque ou un excès d’éléments nutritifs, d’eau ou de calcaire.

Sol défavorable.
Dans un sol très argileux, les jeunes racines s’enfoncent difficilement et se développent mal : la croissance des plantes s’en trouve ralentie. Les bactéries du sol qui nourrissent les racines ont besoin d’air qui manque dans un sol argileux et compact. Un sol trop léger, sableux, retient insuffisamment l’eau nécessaire au développement des plantes. Les racines doivent s’y enfoncer profondément à la recherche d’humidité. Enfin, certaines plantes ne s’adaptent qu’à un type de sol précis comme les arbustes dit « terre de bruyère » dont la myrtille fait partie.

• Mauvais drainage
Un mauvais drainage affecte gravement la végétation des plantes cultivées. Lorsque l’excès d’eau ne peut pas s’écouler à travers le sol, l’eau remplit les interstices contenant de l’air et  le chasse. Les racines sont alors asphyxiées, (privées d’oxygène) elles cessent de fonctionner, ce qui entraîne la mort de la plante.

• Accidents dût aux conditions atmosphériques
Pour prévenir ou réduire les dégâts dus aux effets du vent, des pluies violentes, de la grêle, de la neige, du froid ou des fortes chaleurs le jardinier peut prendre certaines mesures. Les brise-­vent, les cloches ou les abris protègent efficacement  les jeunes plantes. Les gelées printanières et  les vents froids et violents sont très nocifs aux fleurs et aux jeunes pousses, qui peuvent être détruits totalement ou partiellement.

Manque ou excès d’eau
Toutes les plantes ont besoin d’eau. Si celle-­ci manque, leur feuillage fane et tombe, les fruits ne se développent pas, les racines sont facilement attaquées par des champignons, le feuillage par des pucerons. Un excès d’humidité est toujours néfaste, particulièrement en sol mal drainé. Si le sol est détrempé, les racines sont asphyxiées et pourrissent. L’arrosage est une technique délicate, il faut apporter ni trop ni trop peu d’eau aux jeunes plantations.

• Chlorose
Elle provoque un jaunissement du feuillage. La chlorose est très souvent due à un sol trop calcaire qui empêche les racines d’absorber le fer nécessaire à la formation de la chlorophylle. La chlorose réduit le développement des plantes et peut même les faire dépérir. La cause peut être due à un excès d’humidité du sol, ou encore à la sécheresse ou à une des carences citées plus loin.

• Éclatement des fruits
Fréquemment, les cerises, les abricots, les prunes approchant de la maturité se fendent plus ou moins profondément à la suite d’une pluie succédant à quelques journées sèches. Les fruits ainsi éclatés sont facilement envahis par des champignons qui en provoquent la pourriture.

• Dessèchement brutal du feuillage
Sur les plantes des rameaux peuvent flétrir brusquement lorsqu’un temps chaud et sec succède à une longue période humide. Cet accident résulte d’une rupture d’équilibre entre la quantité d’eau absorbée par les racines et la quantité d’eau évaporée par les feuilles.

• Dépérissements
Les arbres atteints prennent un aspect souffreteux et ont une végétation faible ; leurs rameaux se dessèchent au cours du printemps ou de l’été. Parfois, l’arbre entier se dessèche brusquement au cours de l’été. Les déséquilibres physiologiques déclenchés par le froid, la taille, le travail du sol, ou des attaques de certains parasites peuvent être la cause de ces accidents.

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